Contributions

La 4e dimension de l'Océan menacée par la pêche

 

La zone mésopélagique de l’océan (200 à 1000 m de profondeur, ndt) joue un rôle essentiel vis-à-vis des écosystèmes marins. Peu étudiée, cette zone est restée relativement intacte de toute activité anthropique jusqu’à aujourd’hui. Mais plusieurs pays lorgnent sérieusement les profondeurs de l’océan pour leur potentielle richesse en ressources halieutiques (poissons et invertébrés, ndt).

 

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La pêche en zone mésopélagique
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Pourquoi un Musée océanographique 
à Biarritz

de Françoise PAUTRIZEL 
docteur en océanographi
e

 

Durant la seconde moitié du XIXe siècle, l’Europe était animée par un air scientifique, le roman scientifique est à la mode et intéresse vivement les lecteurs, lors de l'exposition universelle à Paris en 1889 est installé un immense aquarium d'eau douce …
Biarritz, dont la notoriété s’était établie dans le domaine de la chasse à la baleine, entre le XIIIème et le XVIIIème siècles, est devenue une célèbre station balnéaire dès le Second Empire et se devait de posséder un établissement consacré à l’étude de l’océan et de sa faune.
Le Marquis Léopold de Folin (1817-1896), Capitaine du port de Bayonne et naturaliste, persuade son entourage que « l’étude du fond des mers peut être commencée sans dépenses excessives, par le bon vouloir des marins et des amis de la Science ». Ainsi avec la participation d’officiers de la marine et de pêcheurs, il récupère plus de 2000 échantillons entre 1864 et 1869, et réalise plus de 200 dragages et prélèvements dans le golfe de Gascogne. Dans le même temps il convainc les autorités françaises de l’intérêt de l’exploration des fonds sous-marins, et il peut ainsi lancer de 1881 à 1883 les premières campagnes océanographiques françaises à bord du « Travailleur » (aviso à roues) et du « Talisman » (escorteur d’escadre long de 70 mètres).

 

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Pourquoi un musée de la Mer à Biarritz
par Françoise Pautrizel, docteur en océanographie
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Françoise Pautrizel

Plus de 20 ans de fidélité à l'association

 

Françoise Pautrizel a quitté son poste de Direction de Biarritz-Océan en fin d'année 2016 pour prendre  sa retraite. C'est une figure de cet organisme qui nous a quitté, mais c'est aussi une figure des « Amis du Musée de la Mer » mais qu'elle n'a pas quittés, par contre. Elle est toujours membre de l'association, au nouveau sigle « LAMM »

 

Françoise est membre des Amis du Musée de la Mer depuis 1995, alors qu'elle n'était pas encore en charge du Musée. 
C'est en effet en 2000 que la mairie de Biarritz lui confie la direction du Musée de la Mer. Fonction qu'elle occupera jusqu'en 2016
16 années donc au cours desquelles elle a apporté sa compétence technique pour la création de nouveaux aquariums et l'animation de cette faune marine qui enchante petits et grands, mais aussi la gestion  de l'Aquarium.
C'est aussi durant cette période qu'elle a eu à prévoir l'agrandissement du Musée de la Mer. Aux côté de la Mairie, propriétaire des bâtiments, elle a supervisé la lourde et réussie modernisation de cet établissement qui a doublé de surface et présente depuis beaucoup, plus d'aquarium avec une faune exotique (Caraïbes et Indo-Pacifique) jusque là absente. En 2011, date d'ouverture de cette extension le Musée de la Mer est devenu l'Aquarium de Biarritz. Dans la même période, Françoise a eu en charge le développement et la gestion de  la Cité de l'Océan, nouvel établissement créé par la Mairie de Biarritz en vue de présenter l'océan sous ses divers aspects, de mieux le faire connaître et de sensibiliser petits et grands. A partir de 2011, elle prenait la direction de la nouvelle entité « Biarritz-Océan » dont dépendent l'Aquarium et la Cité de l'Océan.

 

Ses responsabilités ne l'ont jamais éloignée des Amis du Musée de la Mer. Elle en était la secrétaire, la conseillère et souvent l'animatrice. Jusqu'en 2014, c'était dans son bureau de l'Aquarium que se tenaient les réunions du conseil d'administration et ses relations ont bien souvent alimenté le cycle des conférenciers mensuels.
Après plus de 20 ans de fidélité à l'association, Françoise reste membre de LAMM et siège au conseil d'administration. Elle vient, en outre, d'accepter de participer à une nouvelle initiative : la publication d'articles scientifiques publiés sur notre site internet. Elle nous conseillera dans les articles à publier et signera le premier au titre qui s'impose : Pourquoi un Musée de la Mer à Biarritz ?

 

Monique Wilhelm

Fidèle adhérente depuis1960

 

En 1960 Monique Wilhelm obtient une licence en biologie à Paris. Sa famille maternelle vivant au Pays basque elle s'est promise de venir y faire des recherches dans le cadre de ses études.
Par le biais d'un enseignant M. Possompès qui passe lui-même une partie de l'année dans le Pays basque, elle est mise en relation avec le Musée de la mer, pour son mémoire de DESS.
Le sujet retenu concerne les mollusques perforants des roches de la Cote basque. (photo 1).
A cette époque le Musée de la mer était dirigé par M. Barriety ingénieur Eaux et Forêts et la partie maritime du musée était la plus petite. Les étudiants y étaient rares, et étaient plutôt des doctorants.
 Pour découvrir ses mollusques perforants (photo 2), Monique devait se rendre à différents endroits de la côte, entre Bayonne et Hendaye, toujours lors des marées basses de fort coefficient. Elle était accompagnée par M. Dupérier, initialement staffeur, c'est à dire réalisateur des nombreux moulages qu'abritait le musée. Bien qu'autodidacte, M. Dupérier avait une réputation de sérieux très établie, ayant rassemblé de nombreuses collections et connaissant parfaitement le terrain. Ni Monique ni son mentor n'avait de voiture. Ils partaient donc en bus ou à pied, à l'heure éventuellement très matinale de la marée, et parcouraient ainsi de grandes distances, chargés, au retour, de seaux avec leur collecte. C'est ainsi que le mémoire de Monique fut qualifié de scientifico-sportif. 
Les mollusques étaient essentiellement des pholades (photo 3) et des lithodomes, espèce alors non répertoriée. Outre le travail de terrain, Monique faisait des expériences dans son laboratoire situé en haut du Musée de la mer. Elle rédigeait aussi son mémoire ce qui était fastidieux, sans traitement de texte ni appareil photo numérique. Il fallait attendre le développement des photos pour être sûrs qu'on avait ce qu'il fallait. (photo 4) Les textes devaient être dactylographiés et les dessins reproduits à la main en 10 exemplaires. (photo 5)

Tout naturellement c'est à l'occasion de cette année passée au Musée de la mer que Monique a adhéré à la Société des Amis du Musée de la mer. Il y avait comme aujourd'hui des conférences à visée scientifique. Tous les ans les adhérents recevaient une carte de vœux avec un sujet marin en illustration. A sa retraite Monique Wilhelm est devenue membre du bureau puis trésorière. Les réunions étaient alors animées par Françoise Pautrizel. L'association organisait également des sorties éventuellement sur 2 ou 3 jours. Mais au fil des années, l'activité diminuait de plus en plus. Monique fut attristée qu'en 2014 rien ne fût organisé pour célébrer les 80 ans d'une des plus anciennes associations de Biarritz. Elle se réjouit que les Amis du Musée de la mer aient retrouvé de la vigueur par l'arrivée d'Etienne Grandjacques à la présidence. Le titre de "membre d'Honneur", bien mérité, fut octroyé à Monique Wilhelm à l'occasion du cocktail de rentrée 2017.

Revue de presse

 

 

article de Véronique Fourcade sur Sud-Ouest (édition du 18 septembre)

 

A télécharger en pdf sur ce lien avec un article sur la Cité de L'Océan

 

Biarritz Magazine de Juin 2017 n° 272

 

un encart sur notre association (lire ci-dessous)

 

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ÉLISE CHAVOIX - paru le 6 décembre 2016

Nos amis pottoroak
CITÉ DE L’OCÉAN Demain soir, les Amis du musée de la Mer invitent Guy Aubertin pour une conférence sur les pingouins au Pays basque, où l’animal est de moins en moins présent.
Les ossements de grand pingouin qui ont été découverts en 1998, dans la grotte sous le phare de Biarritz,  ont la preuve de sa présence, à une époque lointaine.
Apponatz, en basque, était haut d’un petit mètre, il a vécu sur nos côtes, mais comme il ne savait pas voler, il était facile à tuer et sa chair savoureuse a eu raison de son espèce. Le dernier des spécimens
s’est éteint en 1844. Il n’est à pas confondre avec le manchot, présent seulement dans l’hémisphère

 

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Publié le 11/02/2015 par Véronique Fourcade


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